Vas... Lise !

Note d'intention :

La pièce s’écrit en espace public en déambulation autour de 6 tableaux. Tout comme les personnes qui nous entourent ou ont fait partie de notre vie, les lieux, les bâtiments, les rues, les monuments sont autant de symboles de notre mémoire individuelle et collective. Ils peuvent nous ramener à un instant de vie, une période, un traumatisme ou un fait marquant de notre histoire intime ou de l’Histoire. Bien que nous n’ayons pas tous les mêmes vécus, il y a cependant des espaces qui nous renvoient tous et toutes à nos mémoires : une cour d’école, la terrasse d’un café, une ruelle, un numéro ou un nom de rue, un banc, le parc pour enfant, le monument aux morts.... [...] C’est donc en s’appuyant sur ces espaces réels qui alimentent nos imaginaires du quotidien, nos souvenirs, nos sensations que le spectacle se développe. 

Peut-être parfois de manière plus directe qu’un espace ou qu’une personne, les objets font partie intégrante de notre réel et de fait de notre mémoire. Ils nous permettent de laisser trace de notre existence ou de nous rappeler la présence d’un proche perdu ou éloigné, d’un lieu, d’une étape de notre vie. […] Ils sont marqueurs de temps, de société, de faits historiques, d’informations, d'intime, de collectif, de rapport à l’autre. […] Autant d’objets inertes qui peuplent le monde de la Vie et réveillent la mémoire. […] Le parcours sera nourri d’objets, symboliques ou non, qui auront pour but de ponctuer ou d’imager le propos. 

Tout comme les objets, les lieux, les personnes ou les odeurs ; l’ouïe est un des moteurs de nos mémoires. Tout le monde se souvient de la sonnerie de l’école, de la voix stridente de sa prof de Français ou celle de la SNCF. 
Le son renvoie aux espaces ou au contexte, aux personnes mais également à des souvenirs bien plus intimes tels qu’une relation, une émotion... Au sein de ce parcours, nous aimerions travailler le son de différentes manières.


Synopsis :

Le public est réuni, aujourd’hui, au seuil des trente ans de Lise, au lieu de rendez-vous. À un croisement, pour tenter de passer le cap. Il y a des fois où dans la vie on est à un croisement. Il faut bien traverser... mais pour aller où ?

En remontant le chemin du personnage, de ses premiers pas vers l’école en passant par le bar du village et nos grands moments de liesses communes, son histoire fait écho à la leur, à la tienne, à la nôtre.

Ce parcours, presque initiatique vers sa propre mémoire, est construit en partant du souvenir individuel, celui de Lise, qui questionne ceux du spec’acteur, pour transiter au souvenir collectif, d’un groupe ou d’une communauté, et arriver, ensuite, sur une grande fresque historique dessinée par tous·tes au sol.

Autour de grands moments individuels, d’étapes clefs de nos vies se rejouent souvent des défis collectifs. Tout le propos du spectacle tient ici. 

Équipe de création :

Autrice, jeu et coordination artistique : Marion Guénal
Régie de rue : Noémi Tö-Cuche
Regard extérieur mise en rue, dramaturgie, jeu : Cécile Le Meignen
Création sonore : Adrien Jussaume
Regard extérieur jeu : Benoît Gruel
Conseils en production : Nath Bruère

Le site : Le Vieil'Art